Rallye Monte Carlo Historique 2010

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Re: Rallye Monte Carlo Historique 2010

Messagede rhum-rhum » 02 Fév 2010, 12:57

Salut a tous !!

un passage rapide !!! je serais de nouveau parmi vous !!! les travaux n avancent pas comme je le souhaite !!

Tin , y a des mecs qui n ont pas peur de peter leur flat !!!

Pour ma part, demarreur de 28 HS !!

a plus..
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plus de sous ....:-(
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Re: Rallye Monte Carlo Historique 2010

Messagede hekki » 02 Fév 2010, 17:35

tres belle photos!!!
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Re: Rallye Monte Carlo Historique 2010

Messagede V6po43 » 04 Fév 2010, 19:16

Suite au message de Nico, je transfert tout ça dans la bonne section!!

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Petits bonus non toyota

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Re: Rallye Monte Carlo Historique 2010

Messagede Nico » 04 Fév 2010, 20:28

Nickel ! ;)
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Re: Rallye Monte Carlo Historique 2010

Messagede mb33 » 05 Fév 2010, 13:43

Un petit coucou en passant.
De retour cette nuit après une édition d'anthologie.

Au final, 72 ème sur 350 partants.

La voiture a été fantastique.

Dès que possible, je vous fais un compte rendu complet mais là, priorité au boulot

A bientôt

Michel
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Re: Rallye Monte Carlo Historique 2010

Messagede mb33 » 05 Fév 2010, 13:46

rhum-rhum a écrit:
Tin , y a des mecs qui n ont pas peur de peter leur flat !!!


a plus..


Juste pour info.

C'est un concessionnaire belge qui le fait chaque année. C'est un flat modifié, avec entre autre un réservoir de TA23 pour plus de faciliter à remplir et plus de place dans le coffre. Moteur préparé à peu près comme le mien, 150cv

Ca s'est mal passé pour lui cette année, avec un tête à queue avec arrivée dans les rochers et direction pliée. Après réparation, il a fini l'avant contre un parapet de pont qui a détruit tout l'avant de la voiture :o
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Re: Rallye Monte Carlo Historique 2010

Messagede ZeN » 05 Fév 2010, 20:00

T'es sur que c'est une flat convertie en ST et pas le contraire? Justement ya plus de place sur une flat que sur une ST. Par contre coté remplissage c'est plus chiant au cul que sur l'aile je trouve. En tout cas, bien dommage pour lui :/
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son, que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con!
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Re: Rallye Monte Carlo Historique 2010

Messagede mb33 » 06 Fév 2010, 13:26

ZeN a écrit:T'es sur que c'est une flat convertie en ST et pas le contraire? Justement ya plus de place sur une flat que sur une ST. Par contre coté remplissage c'est plus chiant au cul que sur l'aile je trouve. En tout cas, bien dommage pour lui :/


Sur et certain, j'en ai parlé avec lui.

Il a monté un réservoir de TA23 qui dégage plus de place pour mettre 2 roues de secours dans le coffre

Je suis en train de récupérer des photos, je les mets dès que possible
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Re: Rallye Monte Carlo Historique 2010

Messagede kaoss » 06 Fév 2010, 13:29

on a hâte de voir tout ça l'ami

en tout cas tu as l'air de t'être éclaté ;)
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Re: Rallye Monte Carlo Historique 2010

Messagede mb33 » 14 Fév 2010, 14:31

Comme promis, voici un petit compte rendu de notre participation au 13ème Rallye Monte Carlo Historique ( désolé pour la taille, j'ai essayé de faire au plus court )

Après la première participation l’année dernière, la décision avait été prise de préparer une nouvelle voiture, la précédente manquant quand même de puissance. La nouvelle monture a donc été une Toyota Célica TA23GT de 1976, avec une puissance estimée entre 140 et 150cv, et surtout un pont autobloquant permettant de ressortir beaucoup plus facilement des épingles, ce qui nous avait fait perdre le plus de temps l’année dernière.

Histoire de changer, nous sommes partis cette année de Turin, afin de voir ce que tous nous avaient présenté comme la concentration la plus courte certes, mais aussi la plus dure, ne quittant jamais les Alpes.

Parcours de concentration Turin Monaco

Nous voilà donc au départ le vendredi 29 janvier, en plein centre de Turin. C’est très sympa pour l’ambiance et le public, désastreux pour arriver à sortir de la ville un vendredi soir à 19h. Résultat, 45mm de bouchons inextricables, même en employant tous les moyens ‘’ italiens ‘’ que je connais bien, voies de bus, taxis, contre-allées, etc.

A peine sorti de la ville, ( avec déjà 30 minutes de retard sur le temps idéal ) nous attaquons la montée vers la station de ski de Sestrières, au milieu de tous les Turinois montant passer le week-end. Et pour corser le tout, après 50km, déjà sur la neige. Qu’est ce que çà va être plus haut ? Après Sestrières, on rejoint, enfin, une route enfin un peu moins fréquentée, pour attaquer la montée du col de Montgenèvre, passage de la frontière. Il neige de plus en plus et, au sortir d’un tunnel, voilà 3 semi-remorques en travers de la route en pleine séance de patinage pas très artistique. Heureusement que la Toyota est petite et je peux me faufiler entre les monstres. J’ai bien fait de me lancer, car la descente est pratiquement impraticable. Commence une grande séance de pilotage style Holiday on ice :equip: . Vu le retard accumulé, il n’est plus question de faire dans la dentelle. Au point de ‘’ nettoyer ‘’ une première fois l’aile arrière de la Toy contre un mur de neige, avant de carrément défoncer un mur de neige sur la droite, en m’étant déconcentré 1 seconde en réfléchissant au dépassement d’un véhicule d’assistance devant moi :mrgreen: . Une bonne marche arrière et c’est reparti. Il faudra juste régler les phares au prochain arrêt. ;) En bas de la descente, on pointe ( heureusement sans prise de temps ) à Briançon, sur une route toujours aussi enneigée, et on attaque la montée du Lautaret, encore plus haut à 2058m d’altitude. Les conditions sont de plus en plus mauvaises et la circulation toujours aussi gênante. Autant c’est ‘’ facile ‘’ de rouler assez vite dans ces conditions, autant c’est compliquer quand il faut faire attention aux autres. Il est hors de question de prendre le moindre risque.

En bas de la descente, à partir de Bourg d’Oisans, l’état de la route s’améliore et permet de rouler à peu prés normalement, en prêtant juste attention aux quelques zones piégeuses qui restent. On arrive enfin au contrôle de Grenoble, où on ne peut faire mieux que de pointer avec 5 minutes de retard, ce que j’estime miraculeux au regard des conditions. On apprend d’ailleurs que nous sommes la 15ème voiture à pointer alors que nous sommes partis 60ème de Turin. Nous saurons par la suite que seul 6 concurrents ont pointé dans les temps. 8)

Juste le temps de remettre de l’essence à la station la plus proche ( l’assistance n’ayant bien sûr pas pu suivre) et on repart vers Chambéry avec un petit tour dans le Vercors.

Dès qu’on attaque le Vercors, nous retrouvons bien sûr la neige, histoire de nous éviter de nous endormir. Le passage des gorges se passe bien, avec encore pas mal de concurrents à doubler. J’espère bien cette fois arriver à prendre un peu d’avance avant le pointage de Chambéry, afin de pouvoir souffler un peu. Arrivé sur le plateau, des superbes routes, relativement droites, mais totalement enneigées. Un régal de conduire, en pleine nuit, à plus de 100km/h dans ces conditions. :chut:
Un grand moment dans le passage des gorges de la Bourne, sur la glace tombée des rochers, vitre ouverte pour entendre le bruit du moteur de la Toy résonner dans toute la vallée, magique.

Nous retrouvons enfin notre assistance à Voiron pour mettre les pneus à clous, en prévision de la traversée de la Chartreuse, passage que j’avais prévu comme le plus compliqué de la concentration, déjà dans des conditions normales. Alors là, ça s’annonce un grand moment.

Arrivée au CH de Chambéry avec 40 minutes d’avance, on va enfin pouvoir descendre de la voiture. Il est 2 heures du matin et nous sommes partis depuis 19h. Norac, un ami des forums, nous attends sur place, les pieds dans la neige. Il est rentré de Paris dans la soirée et est reparti sans attendre sur le CH, ayant fait cuisiné sa femme pour pouvoir nous offrir un repas. La table et les chaises sont prêtes, la grosse gamelle chaude remplie de diots, savoureuses saucisses locales, accompagnées d’une succulente tarte aux pommes. Voilà le genre de rencontre qui réchauffe le cœur et impressionne par la passion et la gentillesse de personnes qu’on va rencontrer tout le long de notre route. :Bravo1: :Bravo1:

Très vite, on repart vers la fameuse Chartreuse. 60km de traversée de montagne, en commençant par le col du Granier, suivant le col du Cucheron pour finir par le col de Porte pour redescendre vers Grenoble. Dès les premiers lacets du col du Granier, la tempête de neige reprend et l’épaisseur sur la route augmente rapidement. J’arrive à me ‘’ débarrasser ‘’ rapidement des voitures parties juste devant nous et là, le spectacle est magique. Il est 3 heures du matin, la neige tombe tellement qu’on voit à peine les traces de ceux qui viennent de passer et on a vraiment l’impression d’être seuls au monde. Je roule toujours au maximum de ce que j’estime mes possibilités, en essayant surtout de rester sur la route, mais en perdant le moins de temps possible. Il y a maintenant tellement de neige sur la route, au moins 25cm par endroit, que la voiture ne glisse presque plus. Le plus problématique est la motricité en montée. Hors de question de s’arrêter sous peine de ne plus repartir. Dans les derniers lacets du col de Cucheron, nous arrivons derrière un concurrent que je ne doublerai pas par sécurité. Le coffre de la Kadett GT/E est ouvert, et le copilote est assis dans le coffre. Seul moyen pour arriver à monter la côte. Je verrai lors d’un contrôle qu’ils étaient juste en pneus neige, ayant déjà réalisé un exploit d’arriver jusque là. Le pilote étant Jean François Fauchille, ceci explique cela. A signaler tout de même qu’ils ont le numéro 9, et nous le 133. Sachant que l’on part dans l’ordre des numéros, je vous laisse imaginer le désordre dans la course.
A 2 km du haut du col de Porte, nous croisons enfin des chasse-neige qui passent. Les 10 derniers kilomètres vont se faire sur un boulevard de 5 mètres de large de neige damée. Encore un régal pour le pilotage, surtout à cette heure là où on ne risque pas de rencontrer grand monde. :houra:

Au second passage à Grenoble, nous récupérons notre assistance qui a sagement coupé par l’autoroute et on trouve enfin des routes plus praticables pour finir notre concentration. OUF.

Nous voulions expérimenter un parcours plus difficile, on peut dire qu’on a été exhaussé à la hauteur de notre attente. Il en restera surtout des souvenirs pour le restant de nos jours, de telles conditions étant quand même exceptionnelles. Vive le réchauffement climatique.

Pour finir cette ‘’ petite ‘’ journée, ( il est maintenant 11h ) nous voici au départ de la première ZR, le Turini à l’envers, au départ de la Bollène. Tout se passe correctement, sans prendre de risque. Juste une frayeur dans la descente vers l’Escarène, à la sortie d’une épingle, l’autobloquant fait repartir la voiture vers l’intérieur du virage et je ne peux éviter de monter sur une bordure. Rien de cassé, mais un pneu abîmé. Résultat, 96ème avec 22 secondes de décalage. Pas de soucis, ce n’est pas là que se fera le classement. Bien mieux que l’année dernière où nous étions 201ème.

Arrivée enfin sur le port de Monaco, direction l’hôtel pour une bonne sieste avant le buffet pantagruélique du soir.

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31 janvier, Monaco Valence

Départ de bonne heure sous la neige pour environ 400 km et 4 ZR. On apprend au départ que, malheureusement, les 2 premières ZR sont annulées, faute de deneigement, ou de désaccord politique, on ne sais pas. Toujours est il qu’on rate 2 spéciales mythiques. Du coup, la route est longue jusqu’à Ventavon, première épreuve de la journée. Vu l’endroit, je choisi de garder les pneus neiges, le profil de la spéciale ne me parraissant pas propice à la neige. Au départ, un commissaire nous prévient de la présence de ‘’ quelque ‘’ plaques de glace dans les sous-bois. Je part donc tranquille, en respectant bien les indications de mon copilote pour garder la moyenne. Je m’aperçois vite que les quelques plaques de glaces sont en réalité des portions entières, soit glacées, soit recouverte de neige fraiche que le vent apporte sur la route. Résultat, une grosse attaque et un super pied au niveau pilotage. En plus, ça paie, avec une 90ème place et 52ème au général.

Direction le gros morceau de la journée avec la ZR de la Cîme du Mas avec le passage du col de l’Echarrasson, route forestière jamais dégagée et où on est sûr de trouver des conditions extrèmes. On passe bien sûr les clous. Comme prévu, la première partie est tranquille, avec un peu de neige, mais maitrisable. Dès le début de la route forestière, on se retrouve sur de la glace vive. Au troisième virage, je balance la voiture pour la mettre en travers. Un poil trop, d’ou un superbe tête à queue.
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Le temps de remettre la voiture dans le bon sens, je dis à Franck de ranger le cadenceur et d’essayer de l’indiquer les virages, désirant rattraper le temps perdu. Hélas, à vouloir trop en faire …………..
Dans une équerre gauche, j’arrive trop vite et je n’arrive pas à balancer la voiture. Résultat, on tire tout droit dans le mur de neige, que l’on traverse pour se poser le nez en bas de l’autre coté. Marche arrière, les roues sont décollées du sol. Impossible de sortir, ma porte est bloquée par la neige. Franck arrive à sortir, s’enfonce jusqu’aux cuisses dans la neige et attrape la sangle pour l’attacher à l’arrière de la voiture. Heureusement, c’est une zone où il y a toujours énormément de spectateurs. Ils arrivent à toute vitesse et une dizaine n’hésite pas à plonger dans la neige devant la voiture pour la soulever pendant que les autres tirent à l’arrière.
http://www.youtube.com/watch?v=pKF9bdwpFvA

A 1'30 ( même pas honte :houra: )
Grâce à leurs efforts, la voiture est extraite de sa facheuse position en moins de 2 minutes. Après les remerciements qu’ils méritent, nous pouvons repartir. La voiture semble ne rien avoir, à part un volant de travers. Comme rien ne bouge, ça restera comme ça jusqu’au bout. Après contrôle, c’est le bras de suspension inférieur qui est tordu, mais c’est solide une Toy.
Après 3 virages, on sort de cette fichue route. C’est d’autant plus râlant qu’on était presque sortis de la zone difficille et que, pendant qu’on était sortis, une seule voiture est passée. C’est donc qu’on était pas mal et que j’ai vraiment été trop présomptueux à vouloir trop en faire.
Franck reprend le cadenceur et constate les dégats. Plus de 2km de retard au compteur. J’entame la descente du col pour rejoindre l’arrivée de la ZR. Beaucoup de circulation avec les spectateurs qui commencent à redescendre, heureusement compréhensifs et qui nous laisseront facilement le passage. A l’arrivée, nous n’avons plus que 300m de retard. Nous nous arrêtons pour pointer et je vois arriver les commissaires avec les extincteurs. Une fumée impressionnante sort des roues, mais ce n’est que les freins qui ont beaucoup servis dans la descente.
Résultat de mes exploits : 213ème et une descente à la 124ème place au général.

Direction le CH de St Nazaire en Royans, où on tombe sur un énorme bouchon. Comment faire pour réussir à pointer dans les temps. Pas beaucoup de solutions. J’allume les feux de détresse et je double doucement toute la file des voitures arrêtées, sans prendre de risque. Il faut encore saluer la réaction des voitures que l’on double ou que l’on croise. Je pense que si on le fait de manière ‘’ tranquille’’ ça se passe bien. Il y a néanmoins une lacune à ce niveau là car il est anormal que l’on doive faire ça pour pouvoir passer dans les temps. D’autant que ça nous empêche aussi de profiter de l’accueil organisé dans chaque commune.

Il ne reste plus qu’à descendre sur Valence pour se préparer à une belle journée en Ardèche le lendemain.

1er février, Valence Valence

La traditionnelle journée en Ardèche commence par une ZR annoncée comme surtout difficile en navigation, chose inhabituelle dans cette épreuve. Franck ayant bien préparé son parcours, nous ne rencontrons pas de soucis dans ce domaine. La route est séche mais nous avons gardé les pneus à clous, ne sachant pas si nous aurons le temps de les changer avant la suivante, où nous sommes sûr d’en avoir besoin. La spéciale se passe bien, hormis le fait que, dans les lacets, je vois qu’on se rapproche de la voiture partie devant nous, ce qui n’est pas normal. C’est lui qui est en retard ou nous en avance ? Franck ne trouve pas la solution, persiste dans ses calculs, ce qui est normal dans ces cas là. Malheureusement, nous verrons au résultat que nous avions beaucoup d’avance. Résultat, 204ème de la ZR, et malgrè çà, une petite remontée au général, 118ème.

Immédiatement, on attaque la route vers la ZR suivant, Burzet. Celle ci avait été annulée l’année dernière à cause de la neige accumulée sur la route. Cette année, la route est enneigée, mais praticable. Du coup, la partie centrale sur le plateau n’est pas très passionnante, avec des routes facile à cette moyenne.
Résultat : 132ème et 112ème au général.
On ne comprends pas ce qui s’est passé. Apparemment notre système de calcul ne fonctionne toujours pas ??????????
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Un bon test va être la ZR suivant, St Bonnet, où nous avions fait notre meilleure résultat l’année dernière. Une route superbe, totalement enneigée. Dès les premiers virages, on trouve une Ford Mustang en train de brouter ( facile ;) ) dans un champ de long de la route. Pour nous, tout se passe bien, jusqu’au moment où on arrive dans un virage à droite, où je vois la DS de Bob Neyret plantée dans le fossé. Un 4x4 est en train d’essayer le la sortir à la sangle, nous obligeant à nous arrêter 1 minute. Voyant en plus qu’ils n’y arrivent pas, je pique une grosse colère pour qu’ils dégagent la route. Je veux bien qu’on veuille repartir, mais ça ne doit pas se faire au détriment des autres concurrents.
Résultat 147ème et toujours112ème au général. Les boules.

La dernière ZR de la journée s’annonce séche, on aurait voulu enlever les clous mais les temps de liaison vraiment trop courts nous en empêche. C’est un gros soucis car ils commencent à s’user et on risque d’en avoir encore besoin. On les changera finalement à Tournon.
On fait donc toute la spéciale en clou, ce qui permet d’offrir de jolis dérapages aux spectateurs dans les villages.
Résultat : 161ème et 108ème au général. Ca ne marche toujours pas et on commence à s’arracher les cheveux.
On arrive au CH de Tournon trop juste en temps pour pouvoir encore une fois profiter du super accueil organisé par le comité de fêtes. Dommage pour eux et pour nous, ça avait l’air grandiose.
Retour à Valence avec la ferme intention de trouver une solution à nos problèmes de régularité. Je menace Franck de le priver de sa choucroute du soir s’il ne trouve pas la solution.
Ai je trouvé le bon moyen, il reprend tous ses calcul et semble avoir trouvé la solution. Je lui accorde le bénéfice du doute et l’autorise à aller manger. ;)

2 fevrier , Valence Monaco

On commence par une longue liaison avant la première ZR, St Nazaire le Desert. N’ayant pas trop d’information, je décide par sécurité de remettre les clous juste avant la bifurcation montant vers la spéciale. Bien m’en a pris, dès le premier virage, la route est entièrement verglacée. En montant, nous trouvons d’ailleurs une BMW dans les rochers, sans dégats heureusement pour l’équipage. Nous prenons donc le départ pour une longue spéciale, dont toute la première partie est totalement enneigée, ce qui justifie les clous. Tout se passe très bien, je suis juste inquiet de savoir si les calculs de régul marchent enfin.
Résultat : 61ème et 104ème au général. Ca va mieux, c’est notre meilleur classement depuis le départ.
Ca nous regonfle le moral avant la dernière ZR avant Monaco.

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Une ZR un peu atypique, avec un profil très sinueux et de la caillasse partout. Très court, mais très piegeux aussi.
Résultat : 19ème et 97ème au général. Le moral remonte au beau fixe dans la voiture. Les problèmes semblent résolus et la dernière nuit s’annonce bien.

Dernière nuit, Monaco Monaco

Le juge de paix. C’est là que tout se joue. 3 ZR à enchaîner sans souffler, dans des conditions qui s’annoncent relativement clémentes, mais sujettes à des surprises, comme des apparitions de brouillard et de verglas. Quand on sait que l’on va passer dans des endroits où il y a 400m de vide en dessous sans parapet, il vaut mieux que ce soit de nuit.
C’est le seul secteur qu’on a pu reconnaître et on espère beaucoup de cette nuit.

On attaque d’entré la ZR du col de la Madone et celui des banquettes. Des routes, surtout après le col des Banquettes qui n’en méritent même pas le nom. Une moyenne de plus de 47km/h, alors qu’en reconnaissance, 25km/h paraissait irréalisable.

Le couteau entre les dents, on pose le cerveau dans le coffre et c’est parti. Beaucoup de spectateurs et des flashs partout. Ca fait plaisir, jusqu’au moment où on arrive à un carrefour en épingle pour prendre un chemin invisible. Des spectateurs sont là, pour aider, plein de bonne volonté. A part que je les crois après le carrefour alors qu’ils sont avant. Résultat, un plantage complet et des manœuvres à faire. A part çà, tout va bien.
Résultat : 93ème et 92ème au général. Pas mal compte tenu de la difficulté de l’épreuve

On attaque ensuite le gros morceau de la nuit, une ZR de 65 km regroupant en fait 2 de l’année dernière. Ca représente plus d’une heure et demie de concentration à 49.9km/h de moyenne. Au départ, il y a le col de l’Ablé, connu pour être presque totalement verglacé. Le dilemme se pose sur le choix des pneus. Normalement, on devrait mettre les clous pour ce passage. Sauf qu’après, on sera pénalisé pour le 60 km qui restent. Je décide donc de garder les contacts, en sachant qu’il faudra être extrémement prudent dans l’Ablé. Comme prévu, c’est sur des œufs qu’il faut passer les 5 km de ce col. Pratiquement impraticable et on accumule du retard. Malgré tout, c’était la bonne solution au vu de ce qui a suivi. Plus aucune trace de verglas et à peine de neige en haut du Turini. Dès Piera-Cava, on a rattrapé notre retard et on peut réguler. En rattrapant notre retard, je double même dans les lacets une R5 Alpine. La Toy marche comme un avion. Le passage en haut du Turini est toujours aussi spectaculaire avec une quantité de spectateurs qu’on n'imagine pas, on va vraiment finir par se prendre pour des stars. C’est dommage qu’en fait, le passage soit si rapide pour ne pas pouvoir en profiter. Mais bon, je préfère être dans la voiture qu’à les regarder passer. La descente vers la Bollène se passe bien et on attaque la seconde partie vers Loda et Lucéram.
Résultat : 51ème et une remontée à la 77ème place au général. Tout va bien.

On fonce vers le CH de l’Escarène et on réussi à remettre un bidon d’essence dans la voiture. Voyant le monde, je redémarre tout de suite vers le CH où règne un joyeux b….., la place étant beaucoup trop limitée pour accueillir tout le monde.
On peut pointer dans les temps et on repart pour le deuxième passage dans la Madone, avec une petite surprise des organisateurs, un passage de la moyenne de 47.4 au premier passage à 49.8 cette fois ci. Ca avait déjà été compliqué la première fois, alors là !!!!!!!!!
L’avantage par contre est quel le premier passage à un peu nettoyé la route et surtout supprimé toute trace de verglas. On peu donc y aller un peu plus en confiance.
Résultat : 65ème et encore 5 places de grappillées au général.
Surprenant de voir qu’on fait mieux au second passage qu’au premier.

Il ne reste plus qu’à se laisser glisser jusqu’au port pour savourer finalement un beau résultat. 72ème au général, mieux que l’année dernière, mais moins bien que ce qu’on aurait dû faire sans nos erreurs respectives, avec la satisfaction d’avoir quand même remonté 25 places dans la dernière nuit. Du vrai travail d’équipe, jusque dans les erreurs. :pffff:
La traditionnelle bouteille de champagne sur capot de la voiture et tout le monde au lit pour être en forme pour la dernière formalité, la soirée de gala. Une belle soirée, même si ce n’est pas forcément ce qu’on préfère, hormis les tenues des danseuses. :langue:

Pour résumer, une grande satisfaction de n’avoir eu aucun souci mécanique tout au long de l’épreuve, des souvenirs à vie de conditions de routes exceptionnelles, et l’obligation de le refaire pour gommer cette impression d’inachevée.

Un grand merci à nos épouses pour leur soutien, et à tous nos amis croisés au hasard des routes, en leur souhaitant de le vivre à leur tour.

Enfin merci à tous les passionnés, vidéastes et photographes qui nous permettent de récupérer des souvenirs et dont les images sont reproduites dans cet articles

A bientôt

Michel
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